Il est exclu pour la France de confiner Snecma aux moteurs civils (tels le CFM56) ou d’envisager deux motorisations pour le futur avion de chasse. ]. La délégation française est menée par le délégué général pour l’armement, Émile Blanc, qui rendra compte au ministre et lui conseillera de refuser de poursuivre avec les trois autres pays. ], est construit en moins d’un an et demi ; il est présenté le 13 décembre 1985 à Saint-Cloud en présence de Marcel Dassault. Le Rafale A effectue ensuite son premier vol le 4 juillet 1986 piloté par Guy Mitaux-Maurouard au centre d’essais de la DGA sur la base aérienne 125 à Istres. ]. Cette combinaison de plans canard actifs, qui font office de gouverne de profondeur, et de l’aile permet à la fois un rapport portance/traînée et une incidence élevés. En février 1987, le président François Mitterrand annonce le lancement d’un avion opérationnel dérivé du Rafale A, puis en juin, au salon du Bourget, précise qu’il équipera l’Armée de l’air et la Marine nationale françaises. ] et étudie la transformation, qui se serait révélée peu fiable, de quelques Super-Étendard d’attaque datant de dix ans en avions d’interception.Ces modifications concerneront en grande partie les logiciels, le SNA du Rafale étant déjà bien structuré. Les capteurs seront aussi au cœur du développement du standard F4 du Rafale. Un viseur de casque pourrait être intégré. Ce système est très attendu par les pilotes aussi bien pour les missions d’attaque au sol (notamment en appui aérien), que pour le combat air-air. Il permet notamment de désigner rapidement une cible, partager une information précise dans un contexte dense, de la transmettre au système de combat, dont l’équipier. Le viseur de casque permet donc aux équipages de travailler plus rapidement et plus efficacement. Il redonne aussi toute sa place à un capteur souvent décisif, l’œil humain. Le radar RBE2 AESA devrait lui aussi être amélioré, notamment dans son emploi en air-sol (cartographie radar très haute résolution, poursuite de cibles mobiles au sol). Le décodeur IFF du Rafale pourrait aussi être optimisé afin d’améliorer les capacités d’identification. Un débit de 800 kg / minute permet le ravitaillement. Altitude classique : 8000 mètres. Vitesse traditionnelle : 300 kts (Mach 0.69 à 22800 ft). 2 types possibles de Réservoirs Pendulaires Largables (RPL) assistent le Rafale : 2000 litres et 1250 litres. Des réservoirs conformes (CFT) de 1150 litres existent, mais cette configuration n’a pas été retenue par l’Armée de l’Air. En Afghanistan, les Rafale pouvaient en général rester 30 mn de plus sur zone avant d’aller ravitailler par rapport aux Mirage 2000D (Source « Rafale en Afghanistan »). Opérant en binôme, Mirage 2000D et Rafale réalisaient un « yoyo » pour assurer une présence permanente au dessus de l’objectif (en relation avec le contrôleur au sol) : les appareils ravitaillant chacun leur tour. En juin 2018, la DGA annonce l’A-400M apte à ravitailler en vol le Rafale – Source. Le Rafale peut être également être adapté en configuration « buddy-buddy » avec une nacelle Douglas / Intertechnique. Ainsi équipé, l’appareil peut délivrer 1.9 tonnes de carburant à 740 km de son porte avion (contre 500 kg pour un Super Étendard à cette même distance).
Ces négociations exclusives ont été engagées il y a trois ans pour la livraison de 126 Rafale à New Delhi, dont 108 qui devaient être fabriqués en Inde, dans le cadre d’un transfert de technologie. Ces derniers mois, les points d’achoppement se sont multipliés et les négociations entre l’Inde et Dassault s’enlisaient. L’avionneur Français avait été présélectionné en fonction de critères techniques, puis retenu pour son prix, en 2012. Or selon le gouvernement indien, les coûts d’assemblage et du cycle de vie de l’appareil ont depuis été revus à la hausse. La facture pour les 126 avions de combat avoisinerait les 24 milliards de dollars. Dassault n’est pas la seule entreprise française à se réjouir de la visite du premier ministre indien à Paris. Ce dernier a également annoncé avoir signé deux accords avec le spécialiste du nucléaire Areva, dans le cadre du projet de construction de réacteurs nucléaires pressurisés (EPR) dans le pays. ], ainsi que de la conclusion d’un accord sur les études techniques d’avant-projet ». En février 2009, Areva et l’entreprise publique indienne NPCIL avaient établi un protocole d’accord en vue de fournir à l’Inde de deux à six EPR, misant sur les besoins énergétiques colossaux de la huitième puissance mondiale en pleine croissance. En décembre 2010, un accord-cadre pour la construction de deux premiers réacteurs a été signé, un contrat d’une valeur alors estimée à 7 milliards d’euros. Mais depuis, les discussions achoppaient, selon la presse, sur le tarif auquel New Delhi achèterait l’électricité produite.
En désaccouplant le compas de guidage, on obtient une totale liberté du diabolo, bapteme en avion de chasse afin de faciliter les manœuvres de parking. Ferrure d’attache arrière sur son longeron principal. Doigt d’accrochage train haut. Vérin hydraulique de contrefiche. Attache de vérin sur fût. Attache de vérin sur structure. Roue à freins hydraulique. Logement de roue dans le fuselage. Trappe de logement de roue dans le fuselage, à fermeture automatique train bas. Voiles de fuselage recevant les supports de tourillons. Attache de vérin sur structure. Doigt d’accrochage sur boîtier à verrouillage mécanique et déverrouillage hydraulique. Trappe principale à relevage automatique train sorti. La propulsion : Le Mirage 2000 est propulsé par un réacteur SNECMA M-53. Bien que nouveau, ce moteur a déjà fait beaucoup parlé de lui à l’occasion du « marché du siècle ». La proposition française du moment portait en effet, sur un Mirage F-1 doté d’un M-53 de 8 500 kgp. Les prototypes du Mirage 2000 seront équipés de M-53-2 affichant une poussée maximale avec réchauffe au point fixe de 8 500 kg. Les appareils de série seront quant à eux, dotés de M-53-5 donnant 9 000 kg de poussée.