Bolsonaro. Les Réactions Dans Le Monde à L’élection Au Brésil

L’élection dimanche au Brésil du candidat d’extrême droite à la présidence Jair Bolsonaro a suscité des messages de félicitations des dirigeants mondiaux, parfois assorties de rappels sur le respect de la démocratie. Tour d’horizon.

États-Unis

Le président Donald Trump a appelé Jair Bolsonaro dès dimanche soir pour le féliciter. « Les deux hommes ont exprimé leur engagement fort à travailler ensemble pour améliorer la vie des habitants des États-Unis et du Brésil, et, en tant que leaders régionaux, des Amériques », a déclaré Sarah Sanders, porte-parole de l’exécutif américain.

Chine

Pékin a salué l’élection de Jair Bolsonaro, malgré les signes de son hostilité envers le pays asiatique qu’il a notamment accusé « d’acheter le Brésil ». Pékin « souhaite travailler avec le Brésil afin de préserver et de développer le partenariat stratégique global sino-brésilien, ainsi que de mieux servir les deux pays et les deux peuples », selon Lu Kang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Russie

Le président Vladimir Poutine a félicité Jair Bolsonaro et exprimé selon un communiqué « sa confiance » dans le développement des relations entre la Russie et le Brésil, ainsi que dans la coopération entre Moscou et Rio de Janeiro aux Nations unies, au sein du G20 et des Brics, qui rassemble les « puissances émergentes » (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

France

Le président Emmanuel Macron a félicité dans un communiqué Jair Bolsonaro et souligné que la France et le Brésil « entretiennent un partenariat stratégique noué autour des valeurs communes de respect et de promotion des principes démocratiques. C’est dans le respect de ces valeurs que la France souhaite poursuivre sa coopération avec le Brésil, pour relever les grands défis contemporains de notre planète, aussi bien dans les domaines de la paix et de la sécurité internationales, que dans le cadre de la diplomatie environnementale et des engagements de l’accord de Paris sur le climat ».

Italie

L’homme fort du gouvernement et patron de l’extrême droite italienne Matteo Salvini, vice-Premier ministre, a tweeté : « au Brésil aussi les citoyens ont chassé la gauche ! Bon travail au président Bolsonaro, l’amitié entre nos peuples et nos gouvernements sera encore plus forte ». Il a espéré l’extradition de l’ex-militant d’extrême gauche Cesare Battisti, condamné pour meurtre en Italie : « et après des années de vains discours, je demanderai qu’ils nous renvoient en Italie le terroriste rouge Battisti ».